
La prospection requiert indéniablement de bousculer, de dépasser ou simplement de contourner certains de nos conditionnements issus de l'enfance, telle l'injonction d'être "parfait", de ne pas échouer.
Si on vous a transmis avec force: le goût de la précision, l'exigence du travail parfaitement réalisé et l'esprit critique en toute occasion, il est assez probable que vous ayez des difficultés à vous lancer dans l'exercice - pourtant crucial si vous êtes Indépendant ou Dirigeant de TPE - de la prospection.
D'une part, parce que même préparé, le plan de prospection n'est jamais "parfait":
Vous dialoguez avec votre environnement business et ce dialogue peut vous amener à faire face à de l'imprévu (des objections tout à fait valides, l'inadéquation de votre offre aux besoins du marché …)
D'autre part, parce que vous avez peut-être de la réticence, bien légitime, à accueillir l'échec. Sincèrement, qui n'en n'a pas ?
Dans son livre "L'intelligence du stress", Jacques Fradin , Docteur en Médecine, Psychothérapeute Comportementaliste et Cognitiviste, nous offre une piste extraordinaire pour accueillir le mot "non" ou ses différentes variantes un peu moins directes.
L'idée est de "faire baisser la pression et le stress lié à un enjeu irrationnel et excessif, celui du « surtout ne pas échouer.»" :
Il s'agit de nuancer l'échec en prenant conscience des avantages qu'il présente.
Envisager et accepter l'échec, l'analyser quand il advient dans une démarche bienveillante de prise de recul et de nuanciation, permet ainsi de mieux dialoguer avec les autres et avec l'environnement dans lequel évolue l'entreprise.
Et cela quelles que soient les réponses à nos sollicitations.
Alors, à votre prochaine confrontation avec l'échec, pensez bien à identifier les germes de la réussite et du succès :
Qu'avez-vous appris ?
Qu'allez vous faire de cet échec ?
Y a t-il une opportunité à saisir ?
Et avec la connaissance qui est maintenant la vôtre, n'êtes vous pas mieux équipé/e dorénavant ?